L’influence des fausses informations dans la société

Avoir une législation communautaire, avec les sanctions correspondantes, capable de neutraliser les canulars et de lutter contre les discours populistes qui nourrissent la haine ne semble pas être un objectif proche. En même temps, l'autorégulation est présentée comme la mesure la plus facile à appliquer pour lutter contre la propagande hostile et les informations visant à déformer la vérité. Selon une étude, il est inquiétant que deux citoyens sur trois rencontrent chaque jour une fausse nouvelle, ou que 80 % des Européens considèrent que les fausses informations constituent un problème pour la démocratie. Face à ce problème, l’UE est plongée dans une discussion frénétique sur la manière de traiter les informations erronées.

Les mesures à prendre si on en est victime

Dans ce contexte, les médias de qualité font face à un énorme défi. Il ne s’agit pas simplement d’élaborer un front commun contre les nouvelles contaminées, mais de savoir qui est à l’origine de leur préparation et de leur diffusion. Les médias de qualité, qui utilisent des données fiables et contrastées, mettent en avant la vérité journalistique, s'appuient sur des faits et vérifient les informations, sont la meilleure garantie pour préserver le droit des citoyens à être informés. Toutefois, tous ceux particulièrement ciblés par ces fausses informations, qu’ils soient une entreprise pour un particulier, devront prendre des mesures strictes pour estomper la diffusion des informations lui concernant. Dans un premier temps, ils devront recourir aux services d’un avocat spécialiste en droit de communication, tel qu’on peut trouver sur trouvervotreavocat.com, afin que celui-ci puisse analyser l’ampleur de la situation et proposer les démarches nécessaires. Il faut aussi savoir que certaines organisations spécialisées dans la lutte contre les informations toxiques existent aussi maintenant pour assister ces personnes victimes d’informations leur portant préjudice.

Vers une résolution à faible ampleur

Face à ce problème, les élections au Parlement européen en 2019 sont considérées comme un test décisif. En effet, il faut savoir que les États craignent que cette nomination aux urnes ne soit empoisonnée par les soi-disant fausses informations, comme cela s'est produit avec le Brexit, les élections françaises et italiennes ou la crise de l'indépendance catalane. Dans le cadre de cette lutte, la participation des grandes sociétés technologiques, comme Google et Facebook est également nécessaire. Une première étape, quoiqu’insuffisante, est le changement dans les algorithmes de ces entreprises à déclasser les informations nuisibles, de sorte qu'ils soient moins visibles et plus difficiles de trouver sur le web, et en même temps, donner plus de visibilité au contenu de qualité. Aussi, il est nécessaire d'améliorer les connaissances des citoyens pour promouvoir la sensibilisation civique et critique, capable de démasquer les fausses informations. Si ces mesures sont adoptées dans une perspective globale, dans laquelle tous les États se sentent impliqués, l'Union européenne peut faire face avec succès les défis de la désinformation.